Ce mercredi 28 février, s’est tenue une rencontre- débat organisée par la Haute-Ecole de la Ville de Liège mettant face à face la Ministre de l’Enseignement de la FWB, Marie-Martine SCHYNS et Pierre STASSART, Echevin de l’Instruction Publique à la Ville de Liège. Deux amphis sont mis à la disposition du public qui s’est déplacé en nombre : énormément d’étudiants, de profs du supérieur mais d’autres personnes aussi, dont plusieurs membres de l’asbl 1Pact.
Après un speech « traditionnel » de 20 minutes de MMS (30 minutes lui étaient octroyées), contre-offensive de M. Stassart. En résumé : la base n’a pas été écoutée, vision utilitariste, renforcement du Pouvoir Central, élitisme social, grilles ingérables dans le secondaire, négation du secondaire artistique, … Bref, tire à boulets rouges sur ce qu’il nomme le « Pacte de coercition » ! Madame Schyns, elle, pianote sur son téléphone… Monsieur Stassart a potassé l’Avis 3 et connaît son sujet, c’est évident : il l’émaille d’exemples vécus et concrets. A l’applaudimètre, il s’en tire d’ailleurs haut-la-main !
Bien qu’elle dispose de 5 minutes pour faire part de sa réponse, la Ministre ne revient que sur une donnée chiffrée énoncée par son opposant et qu’elle estime erronée ; elle ne profite donc pas de son droit de réponse car, selon elle, il y aurait trop à dire et deux heures n’y suffiraient pas. Pierre Stassart, quant à lui, fait également grâce au public de ses minutes et l’on passe aux questions-réponses. MMS demande si les questions seront groupées (sans doute les préfère-t-elle dans la mesure où elles lui permettent de négocier au mieux ses réponses) mais non, ce seront des questions distinctes.
Plusieurs étudiants prennent la parole pour manifester leur inquiétude quant à l’avenir de leur discipline (un étudiant de Sciences Humaines, visiblement, une étudiante d’Economie familiale et un groupe d’étudiantes en régendat artistique) : il leur est répondu que rien n’est fait mais il est clair que les craintes sont là pour ces futurs diplômés. Deux professeurs de Haute Ecole interviennent également pour revenir sur la mixité (réponses habituelles) et la question des réseaux, qui, elle, se heurte à une fin de non-recevoir (« C’est impayable »). Une collègue de l’enseignement spécialisé s’informe également sur l’avenir de son type d’enseignement : la réponse de la Ministre est plus que floue, elle mentionne un « déplacement des forces » mais, franchement, on sent l’entourloupe, sa réponse ne tient pas la route. Et, pour l’anecdote (qui est loin d’être anodine !), nous relèverons la révélation de l’Echevin liégeois : certains PO, plus démunis, feraient appel à la société McKinsey pour les assister dans la rédaction de leur plan de pilotage…
Le temps passe, les deux dernières questions sont annoncées : une jeune fille a le micro, une membre de l’asbl, le second, mais quand celle-ci s’apprête à prendre la parole, la personne chargée de la communication de la Haute Ecole annonce la fin de la séance ! Le micro est coupé, impossible d’intervenir. Préméditation ? Volonté de museler l’opposition ? Nous ne le saurons pas.
En conclusion, Liège a encore réservé un « bon » accueil à « sa » Ministre qui n’a pas pu ne pas se rendre compte que son PPEE, c’était loin d’être gagné et que l’opposition était grandissante, même parmi les futurs enseignants !
Après un speech « traditionnel » de 20 minutes de MMS (30 minutes lui étaient octroyées), contre-offensive de M. Stassart. En résumé : la base n’a pas été écoutée, vision utilitariste, renforcement du Pouvoir Central, élitisme social, grilles ingérables dans le secondaire, négation du secondaire artistique, … Bref, tire à boulets rouges sur ce qu’il nomme le « Pacte de coercition » ! Madame Schyns, elle, pianote sur son téléphone… Monsieur Stassart a potassé l’Avis 3 et connaît son sujet, c’est évident : il l’émaille d’exemples vécus et concrets. A l’applaudimètre, il s’en tire d’ailleurs haut-la-main !
Bien qu’elle dispose de 5 minutes pour faire part de sa réponse, la Ministre ne revient que sur une donnée chiffrée énoncée par son opposant et qu’elle estime erronée ; elle ne profite donc pas de son droit de réponse car, selon elle, il y aurait trop à dire et deux heures n’y suffiraient pas. Pierre Stassart, quant à lui, fait également grâce au public de ses minutes et l’on passe aux questions-réponses. MMS demande si les questions seront groupées (sans doute les préfère-t-elle dans la mesure où elles lui permettent de négocier au mieux ses réponses) mais non, ce seront des questions distinctes.
Plusieurs étudiants prennent la parole pour manifester leur inquiétude quant à l’avenir de leur discipline (un étudiant de Sciences Humaines, visiblement, une étudiante d’Economie familiale et un groupe d’étudiantes en régendat artistique) : il leur est répondu que rien n’est fait mais il est clair que les craintes sont là pour ces futurs diplômés. Deux professeurs de Haute Ecole interviennent également pour revenir sur la mixité (réponses habituelles) et la question des réseaux, qui, elle, se heurte à une fin de non-recevoir (« C’est impayable »). Une collègue de l’enseignement spécialisé s’informe également sur l’avenir de son type d’enseignement : la réponse de la Ministre est plus que floue, elle mentionne un « déplacement des forces » mais, franchement, on sent l’entourloupe, sa réponse ne tient pas la route. Et, pour l’anecdote (qui est loin d’être anodine !), nous relèverons la révélation de l’Echevin liégeois : certains PO, plus démunis, feraient appel à la société McKinsey pour les assister dans la rédaction de leur plan de pilotage…
Le temps passe, les deux dernières questions sont annoncées : une jeune fille a le micro, une membre de l’asbl, le second, mais quand celle-ci s’apprête à prendre la parole, la personne chargée de la communication de la Haute Ecole annonce la fin de la séance ! Le micro est coupé, impossible d’intervenir. Préméditation ? Volonté de museler l’opposition ? Nous ne le saurons pas.
En conclusion, Liège a encore réservé un « bon » accueil à « sa » Ministre qui n’a pas pu ne pas se rendre compte que son PPEE, c’était loin d’être gagné et que l’opposition était grandissante, même parmi les futurs enseignants !