L’ASBL 1pact souhaite réagir à l’article de La Libre.be, publié ce jeudi 22 juin 2017 et portant le titre « Les acteurs de l’école lancent un appel solennel pour sauver le Pacte d’excellence » (1). En raison des informations erronées et autres imprécisions que celui-ci relaie, il nous semble plus que justifié d’apporter une réponse claire et honnête aux propos du Groupe Central.
A la lecture de cet article, il apparaît clairement, en effet, que « les acteurs de l’école » y représentent, en fait, « les acteurs du groupe central qui coordonnent le Pacte (les représentants des fédérations de pouvoirs organisateurs, des organisations syndicales et des fédérations d’associations de parents) ». Il ne s’agit donc pas des enseignants !
C’est un reproche que l’ASBL 1pact a déjà formulé à plusieurs reprises : les enseignants ne font pas partie des acteurs, ils n'ont pas suffisamment participé à l'élaboration du pacte et ils ne lancent donc pas « un appel solennel pour sauver » celui-ci. Au contraire : ils espèrent que les « partis qui constitueront la nouvelle majorité en Fédération Wallonie-Bruxelles » leur donneront enfin l’occasion d’être entendus et écoutés ! Il nous semblait important de le préciser afin d’éviter tout amalgame.
D’autre part, il est troublant, selon nous, qu’il soit indiqué, dans le même article, que « construit depuis plus de deux ans par l’ensemble des acteurs, le Pacte était un édifice fragile, tant le terrain demeurait sceptique quant à ses intentions ». Le postulat selon lequel les enseignants ont bien été consultés et ont participé à la réflexion sur le pacte est donc erroné puisqu’il y a, dans la même phrase, une opposition entre « l’ensemble des acteurs » et « le terrain ». Le Projet d’Avis n°3 du Groupe central mentionne, à la page 2, qu’on « ne peut réformer durablement l’école qu’avec l’adhésion de ses acteurs. Notre avis s’est construit sur la base d’un modèle de co-construction unique en son genre entre les différents acteurs du monde éducatif (ceux cités dans l’article de La Libre). Les travaux du pacte se sont nourris des analyses, débats, propositions de nombreux groupes de travail associant acteurs de terrain et experts, ainsi que de nombreuses consultations, y compris des élèves ». Le terrain n’aurait-il pas dû faire partie, dès lors, de l’ensemble des acteurs ? Il semblerait que non et c’est bien le manquement que soulignent les membres de l’ASBL 1pact, composée d’enseignants, d’éducateurs, de directeurs, mais également de parents, de grands-parents, d’étudiants et, de manière plus générale, de citoyens.
Ce n’est donc pas sans raison qu’ils réclament, depuis la création de l’ASBL, en mai dernier, et déjà lors des différentes rencontres du Pacte organisées par Madame la Ministre, une réelle consultation et une vraie co-construction.
Enfin, nous tenons également à manifester notre vif mécontentement à la lecture du passage suivant : « toute remise en cause d’un élément qui fait partie des équilibres du Pacte pour le court, le moyen ou le long terme revient à remettre en cause l’existence du Pacte lui-même ». Il serait dès lors « exclu », pour les membres du groupe central, de remettre à plat le texte tel qu’il est et de ré-ouvrir les discussions et ce, malgré l’ampleur de la protestation ! Or, à plusieurs reprises et devant des centaines de témoins, la Ministre Schyns a clairement affirmé, au cours de ses dernières rencontres du Pacte, que des groupes de discussion seraient mis en place dès le mois d’octobre. N’était-ce donc que poudre aux yeux ? Les enseignants, parents, élèves, seraient-ils donc les dindons d’une vilaine farce ?
Il est dès lors impératif que ceux qui vont reprendre ce chantier d’envergure aient à cœur de recueillir l’avis des véritables acteurs de l’enseignement que sont les enseignants, les étudiants et leurs parents et qu’ils s’appuient réellement, pour cette réforme, sur leur expertise de terrain !
(1) www.lalibre.be/actu/belgique/les-acteurs-du-pacte-d-excellence-lancent-un-appel-solennel-pour-sauver-la-reforme-594bdc95cd70530690c23fbb
A la lecture de cet article, il apparaît clairement, en effet, que « les acteurs de l’école » y représentent, en fait, « les acteurs du groupe central qui coordonnent le Pacte (les représentants des fédérations de pouvoirs organisateurs, des organisations syndicales et des fédérations d’associations de parents) ». Il ne s’agit donc pas des enseignants !
C’est un reproche que l’ASBL 1pact a déjà formulé à plusieurs reprises : les enseignants ne font pas partie des acteurs, ils n'ont pas suffisamment participé à l'élaboration du pacte et ils ne lancent donc pas « un appel solennel pour sauver » celui-ci. Au contraire : ils espèrent que les « partis qui constitueront la nouvelle majorité en Fédération Wallonie-Bruxelles » leur donneront enfin l’occasion d’être entendus et écoutés ! Il nous semblait important de le préciser afin d’éviter tout amalgame.
D’autre part, il est troublant, selon nous, qu’il soit indiqué, dans le même article, que « construit depuis plus de deux ans par l’ensemble des acteurs, le Pacte était un édifice fragile, tant le terrain demeurait sceptique quant à ses intentions ». Le postulat selon lequel les enseignants ont bien été consultés et ont participé à la réflexion sur le pacte est donc erroné puisqu’il y a, dans la même phrase, une opposition entre « l’ensemble des acteurs » et « le terrain ». Le Projet d’Avis n°3 du Groupe central mentionne, à la page 2, qu’on « ne peut réformer durablement l’école qu’avec l’adhésion de ses acteurs. Notre avis s’est construit sur la base d’un modèle de co-construction unique en son genre entre les différents acteurs du monde éducatif (ceux cités dans l’article de La Libre). Les travaux du pacte se sont nourris des analyses, débats, propositions de nombreux groupes de travail associant acteurs de terrain et experts, ainsi que de nombreuses consultations, y compris des élèves ». Le terrain n’aurait-il pas dû faire partie, dès lors, de l’ensemble des acteurs ? Il semblerait que non et c’est bien le manquement que soulignent les membres de l’ASBL 1pact, composée d’enseignants, d’éducateurs, de directeurs, mais également de parents, de grands-parents, d’étudiants et, de manière plus générale, de citoyens.
Ce n’est donc pas sans raison qu’ils réclament, depuis la création de l’ASBL, en mai dernier, et déjà lors des différentes rencontres du Pacte organisées par Madame la Ministre, une réelle consultation et une vraie co-construction.
Enfin, nous tenons également à manifester notre vif mécontentement à la lecture du passage suivant : « toute remise en cause d’un élément qui fait partie des équilibres du Pacte pour le court, le moyen ou le long terme revient à remettre en cause l’existence du Pacte lui-même ». Il serait dès lors « exclu », pour les membres du groupe central, de remettre à plat le texte tel qu’il est et de ré-ouvrir les discussions et ce, malgré l’ampleur de la protestation ! Or, à plusieurs reprises et devant des centaines de témoins, la Ministre Schyns a clairement affirmé, au cours de ses dernières rencontres du Pacte, que des groupes de discussion seraient mis en place dès le mois d’octobre. N’était-ce donc que poudre aux yeux ? Les enseignants, parents, élèves, seraient-ils donc les dindons d’une vilaine farce ?
Il est dès lors impératif que ceux qui vont reprendre ce chantier d’envergure aient à cœur de recueillir l’avis des véritables acteurs de l’enseignement que sont les enseignants, les étudiants et leurs parents et qu’ils s’appuient réellement, pour cette réforme, sur leur expertise de terrain !
(1) www.lalibre.be/actu/belgique/les-acteurs-du-pacte-d-excellence-lancent-un-appel-solennel-pour-sauver-la-reforme-594bdc95cd70530690c23fbb